Milieu biologique

Située dans un milieu biologique riche ayant une grande diversité animale et végétale, la zone d’accueil du futur pont a fait l’objet de nombreux inventaires environnementaux. Grâce à cette démarche, plusieurs espèces, dont certaines vulnérables ou à statut préoccupant, ont été répertoriées. Par conséquent, le Ministère impose des exigences particulières à l’entrepreneur qui réalisera les travaux. Par exemple, l’entrepreneur devra s’efforcer de relocaliser les mulettes en eau peu profonde avant le début des travaux. Des mesures d’atténuation seront aussi mises en place, de même que des projets de compensation. Ces derniers visent notamment des projets de restauration biologique (la remise d’un lieu dans un état proche de son état naturel) ainsi que des aménagements pour le poisson et pour la tortue géographique.
Qu’est-ce que l’approche : éviter, minimiser, compenser?
Dans le cadre de son projet, le Ministère tentera d’abord d’éviter la destruction des milieux humides et hydriques. Le cas échéant, il minimisera ses répercussions, entre autres, en mettant en place des mesures d’atténuation, par exemple en limitant l’apport de contaminants dans ces milieux. Si éviter et limiter s’avèrent impossible, les pertes de milieux devront être compensées sous forme financière ou par des travaux visant la restauration ou la création de milieux humides et hydriques et de milieux boisés.
Pour en savoir plus sur les mesures d’atténuation.